Daniel CINIER

A mon ami d'enfance

Au grand homme de la Dombes

Humour bienveillant

Fin aout est synonyme de la fin de l’été, et annonce la rentrée syndicale pour septembre.

Malheureusement elle se fera sans notre ami Daniel CINIER.

Entré pour une opération début août, sans gravités annoncées, des difficultés ultérieures ont conduit à une troisième intervention, mardi 26, qui malheureusement a été fatale.

Gardons l’image toujours souriante de Daniel, et ses interventions bien aiguisées, pour la défense des Propriétaires Ruraux, tant pour son département de l’AIN que la région AURA.

Il avait choisi également de siéger à la commission Faune sauvage de la FNSEA. La chasse était également une façon de protéger la ruralité.

A son épouse Paulette, déjà durement éprouvée par la perte d’un fils il y a quelques années, et ainsi qu’à toute la famille de Daniel, la Section Nationale des Propriétaires Ruraux présente ses sincères condoléances.

Adieu l’Ami.

Patrice JOSEPH,

Président SNPR

Voici le mot lu par ses amis d'enfance, ceux de la 6 !

Bonsoir Paulette,
Nous sommes navrés d’apprendre le décès de Daniel.
On te présente nos sincères condoléances.
On est très surpris.
On pense beaucoup à lui et bien sûr à toi.
On te souhaite beaucoup de courage pour traverser cette épreuve et affronter les jours à venir.
Si tu le souhaites, merci de nous donner ton numéro de téléphone que nous puissions parler un peu .

On t’embrasse
Jean-Bernard et Marie-Josée Souques.

Bonsoir Paulette, nous nous permettons ce mail, apprenant par Michel Besson le départ de DANIEL.
Nous garderons de lui un bon souvenir, et son côté blagueur avec nous.
En juin il nous avait confié des soucis de santé, et des examens à faire à son retour.
Mais nous n'imaginions pas une telle gravité.
Nous t'adressons nos sincères condoléances accompagnées de notre amitié crée au cours de nos retrouvailles chaque année.
Nous t'embrassons Paulette et te souhaitons du courage.
Hervé et Marie Christine Leleu

Je viens d’apprendre pour le départ de Daniel malgré l’éloignement je pensais souvent à vous à tous les bons moments passé ensemble demain j’ai rendez vous chez le cardiologue et je ne pourrais être avec vous je penserais fort à vous et me joindrais à vous par la prière 🙏
Dès que j’irais chez les enfants j’irai te voir gros bisous câlins à toi et à ta fille toutes mes sincères condoléances MF

Coucou Karine, je pense très fort à toi et à vous ce matin. Je sais que ces dernières semaines ont été éreintantes pour toi et je ne peux évidemment pas imaginer ta tristesse en ce jour.

Simplement, j’aimerais te dire que je me sens très honoré de l’avoir connu. Je m’estime chanceux et heureux d’avoir échangé, ri, mangé et bu avec lui, et avec vous tous.

Tout comme toi, je sais qu’il n’est pas de trésor plus précieux que de partager un souvenir. Et j’espère, j’en suis convaincu, que l’on continuera de le convoquer pour nos grands repas, nos grandes fêtes, car il aimait ça, et nous aussi.

Tu sais, ces grandes tablées qui s’étirent toujours plus en longueur et où tu ne tiens plus en place dès l’arrivée du plat chaud, que tu rêves d’aller marcher avant que le soleil ne se couche, alors que Daniel n’a pas encore débouchonné la bouteille de Perrier.
Ceux-là mêmes, où Paulette s’affaire depuis deux jours déjà, jonglant avec ses instruments, grattant sur sa mandoline, soulevant les cloches en faisant tinter le métal de sa batterie de cuisine. La maestro, baguette à la main, orchestrant ses ripailles sous les accords aromatiques d’un piano qui mijote.

Ces mêmes repas, où Julien se plaît bien souvent à faire équipe avec le grand-père pour une session de jeu de quilles. Et où Justine, Marius et moi-même nous accrochons mollement à suivre le rythme des aînés, grands vétérans et maîtres invétérés du bowling de table.

À la fin des festins, il nous arrivait quelquefois de chanter ensemble. Enfin, surtout Justine. Mais je me souviens que le papy était très demandeur et qu’il appréciait pas mal pousser la chansonnette, quand il connaissait la chanson évidemment. C’est-à-dire, avant l’invention du CD laser. Je sais aussi qu’il adorait voir sa petite-fille chanter, et c’est peut-être ça qui me touche le plus.

Des dîners de Noël, aux déjeuners dans le jardin, des pique-niques parfois et des restaurants, je n’oublie rien. De son lexique de jurons souvent fleuris et ornementés, à sa paire de bottes boueuses, je garde en modèle son hédonisme et son sens des choses simples. Une famille, un bon repas, une bonne bouteille. L’essentiel, en somme.

Tout cela pour te dire que je suis honoré d’avoir été contemporain d’un joyeux personnage comme ton papa. Je joins donc mon chagrin au vôtre et espère de tout cœur être avec vous ce samedi pour lui rendre le plus bel hommage.

Avec tendresse,

Papa,

Avec maman, nous t'avons accompagné pendant trois semaines vers ta fin de vie. C'est la "F.I.N." tu as dit au chirurgien avant ta 2ème intervention. Nous avons alors tenté de te rassurer, te dire que OUI nous boirions du champagne comme tu nous l'as demandé sur ton lit d'hôpital, sans pouvoir plus jamais échanger avec toi puisque plongé dans le coma.
Des années à vouloir percer le mystère Daniel, être de lumière en société et souvent d'ombre en intimité.
Je t'ai vu piquer des colères monstres, éructer des litanies de mots fleuris mais dire "Je t'aime"...
Me voilà condamnée à pleurer sur des regrets de n'avoir pas su te parler.
Mais comme avec des "si" on ne refait pas Dani, je vais choisir de fleurir tous ces souvenirs de joie, de plaisanteries et relever le défi : Jouir de la vie !

Je t'aime papa,
Tu vas retrouver Fred, tu lui diras.