Didier MURTIN

Papa, que dire de toi ?

Tu étais un passionné, toujours entre le sport et la nature, toujours à fond dans ce que tu faisais.
Tu n’étais pas du genre à sortir des grands « je t’aime », mais on savait comment tu nous le disais, à ta manière :
« Couvre-toi bien »,
« Fais attention »,
« Ne roule pas trop vite »…
C’était ton langage à toi, et il valait tous les « je t’aime » du monde.

Tu étais un papa présent, solide, même quand la vie t’a imposé des années de traitements. Tu ne t’es jamais plaint (ou presque pas), après tout ta spécialité était de râler ou comme disait maman « arrête de faire ton père grognon ».
Tu n’as jamais laissé ta maladie prendre le dessus sur ton rôle de père.
Tu nous as toujours protégé de ça, comme si ton seul objectif, c’était qu’on continue à sourire, qu’on grandisse et évolue sans rien porter de ton fardeau.
Et ça, papa, c’est une sacrée leçon de courage.

Tu nous a transmit tellement de choses mais on a jamais eu besoin de chichis, juste nous quatre, ensemble.

Tu nous manques déjà énormément.
Mais dans chaque sourire, chaque souvenir, chaque geste, il y a un peu de toi même si tu n’es plus là, ton amour continue de nous accompagner dans chacun de nos pas.
J’espère que tu as retrouvé papy ainsi que toutes les personnes qui sont parties.. et n’oublions pas Gaby évidement !

Merci, papa, pour tout ce que tu as été.
Nous t’aimerons toujours et à jamais.
Tes filles adorées
Tiphaine et Allison ❤️

Didier,
Toutes ces années partagées au sein de la famille GARNIER nous ont enrichi de beaucoup de souvenirs.
Nous avons passé de très bons moments ensemble. Ta timidité du départ à vite laisser place à ta vraie personnalité, tu étais vraiment à l'écoute des autres, tu avais des idées bien arrêtées sur certains sujets et plutôt de bons conseils.
Tu nous as fait découvrir ta passion pour la nature et le sport ,les descentes à la nage dans le Rhône ,canoë à Miribel, ski ...
Tu étais plutôt sportif et moi j'avais du mal à te suivre . J'avoue par contre que tes gibiers cuisinés ne m'ont jamais convaincu. Heureusement que ma belle-sœur était là pour faire un petit plat à part pour Kévin et moi .
Je me rappelle aussi le jour où Nadine m'avait fait un de mes plats préférés pour me remercier d'avoir travaillé chez vous : LES FAMEUSES MOULES À LA PERSILLADES !
Je revois encore la tête que tu as fait quand tu t'es aperçu que TOI tu n'en n'aurais pas. Tu étais un peu vexé je dois dire ,mais comme d'hab j'ai rigolé, voire même je t'ai nargué .
Plus tard ,ta femme s'est rattrapée et t' en as fait rien que pour toi. Tu n'as pas oublié de t'en vanter.
Tu t'es battu contre cette saleté de maladie et tu nous a quitté bien trop tôt. Saches que tu vas nous manquer, tu resteras gravé dans nos mémoires et nos coeurs .
Repose en paix mon beau-frère.

Il y a une vingtaine d’années, Didier rejoignait la société de chasse d’Ambérieux en Dombes pour y retrouver son cousin Nano. Au fil des années, nous avons appris à connaître un chasseur passionné.

La maladie ne l’ayant pas épargné, c’est avec beaucoup de courage que nous avons vu Didier marcher avec le fusil d’une main et la canne de l’autre, les jours les plus difficiles Nadine l’accompagnait.

Quand pour aller se poster pour les battues, le responsable lui proposait un poste plus près de sa voiture, il disait : « Je peux aller au même endroit que les autres, mais plus lentement. »

Durant les années où il était en pleine forme, on pouvait compter sur lui pour les manifestations.

À la chasse, il était plutôt adroit, en témoigne un article du Progrès ou un sanglier de 86 kg avait fait les frais de son habileté.
Un jour de chasse, nous avions perdu des bagues, tu étais venu avec ta fille nous aider à retrouver le précieux sésame.

Didier, notre ami, nous pensons que là-haut tu seras encore mieux placé pour surveiller une battue, toi qui étais attaché à la sécurité et au bien-être de tous.

A Savigneux, tu garderas ton mirador, que tout le monde appelle « Le mirador de Didier », sur lequel tu avais réussi de beaux tirs sur chevreuils, sangliers et renards.

Nos repas à la cabane de chasse se terminaient souvent avec une petite liqueur nommée : « Poire de Saint André ».

Tu resteras dans nos mémoires, comme un homme avec qui on partageait notre passion de la chasse.

Chère Nadine,
J'apprends avec tristesse le décès de ton mari. C'est un moment bien difficile qui fait suite, j'imagine, à son combat contre la maladie. Je pense bien fort à toi et à tes enfants qui devrez continuer le chemin en l'absence de l'être cher. Je vous souhaite beaucoup de courage pour surmonter cette perte.
Affectueuses pensées, avec mes bien sincères condoléances,
Véronique

Tout ces mots qui manquent et tant de choses à dire...après Jo, Tintin maintenant toi Didier, une nouvelle page de mon histoire depuis Villette qui se ferme. Malgré la vie qui nous à peu à peu éloigné tu resteras celui qui jetait ma poupée au plafond pendant que je jouais au circuit automobile avec Eric...1974...celui avec qui j'avais le droit de boire un verre de vin rouge avec de la limonade en cachette, la perruche, le pêcheur, le chasseur, le collègue de boulot de papa aussi, puis plus tard le bon conseiller en droit du travail... bref le temps passe mais rien ne s'oublie...

Toutes mes affectueuses pensées pour toi Nadine, tes filles, Eric et Dominique, tous vos proches et amis pour qui Didier va laisser un grand vide aussi.