Philippe Hénon

Sans doute aurais-tu jubilé en découvrant sur une tes « gamelles » la fameuse barque solaire de l’Age du Bronze.
Le destin en a voulu autrement.
Désormais, c’est à son bord que tu vogues, droit vers l’ouest, face au soleil couchant.
C’est ainsi que je t’imagine et je crois que cette idée ne t’aurait pas déplu...

Nous avons travaillé ensemble pour la premiere fois en 1994, c'etait à Geovreissiat ! Ces dernieres années nous avons collaborés au meme projet. Meme si nous nous voyions rarement, c'etait toujours agréable ce grand sourire ! Toutes mes pensées pour toi qui nous quitte bien tôt et pour tes proches.

Philippe, ton charme flegmatique, ta gentillesse, ton altruisme, ton sourire, ton rire, ton amour de la bonne bouffe, de la musique, tes projets, tes regrets, ta passion et ton investissement pour ton travail sur les céramiques de l’âge du Bronze (tu avais raison, elles sont bien plus belles que celles de l’âge du Fer !) ; mais aussi les rendez-vous que tu oubliais, ou dont tu te foutais, tes amitiés sélectives, mais alors de vraies amitiés, ton indépendance à laquelle tu étais farouchement attachée mais qui nous privait parfois de toi. Notre dernier projet nous aura permis de retravailler ensemble, de te voir toujours fidèle à tes engagements, mais aussi de rire, manger, refaire le monde. Toi qui m’appelais régulièrement en me demandant « Cathie, comment tu vas », alors que tu étais malade… Tes mots vont me manquer, tu vas me manquer, tu me manques déjà.
Pensées à tous ceux qui t’aimaient.

En ce moment difficile je partage le chagrin de la famille de Philippe et de tous les proches qui l’aimaient, et je vous présente mes plus sincères condoléances.

Avec Philippe on a souvent travaillé ensemble, notamment sur le gros chantier de Saint-Priest, puis à Bron, mais pour moi Philippe était plus qu’un collègue de travail, c’était un copain, un pote avec qui on partage ses chagrins et ses joies, à qui on peut toujours demander des conseils, sur qui on peut compter. Il va toujours rester dans mon cœur.